Jusque-là mes articles visaient à peindre quelques traits de notre monde contemporain… alors bien sûr ils n’en épuisent pas les multiplicités. Cette trame se construit en les lisant dans l’ordre chronologique des publications. Mon objectif était de bien mettre en évidence quelques forces de transformation de notre monde. Et bien sûr quand on fait cela on est taxé de complotiste rapidement. C’est la nouvelle hygiène de pensée, son but : réduire la politique à une coquille vide en ne parlant plus des « intérêts » des différents groupes qui composent le paysage sociopolitique. Or, on voit comment les médias nationaux, comme la RTS réduisent les positions critiques qui interrogent les intérêts de Big Pharma dans cette « pandémie » et le complotisme. C’est si facile! « Non mais pensez-vous vraiment que des entreprises pharmaceutiques pourraient essayer de profiter de vous en vous vendant un produit dangereux pour votre santé »? Pur complotisme! n’y réfléchissons pas plus.
Parlons ici d’une pandémie terrible dont on a beaucoup parlé un temps (la RTS aussi d’ailleurs!). Mais on était en train de l’oublier depuis l’avènement du Coronavirus, alors je voulais la rappeler. . Cet exemple pose clairement (enfin, si on n’a pas trop de mauvaise foi!) la questions des intérêts… Cet exemple est celui de l’épidémie d’overdoses liées au opioïdes aux USA. Bien sûr le titre de cet article est trompeur, quelques recherches sur ce sujet vous feront saisir qu’il ne s’agit en rien d’un complot des pharmas contre les citoyens étasuniens.
Pour vous en dire 2 mots, tout a commencé dans les années 1990 et 2000 où des entreprises pharmaceutiques ont visé des régions ouvrières où les douleurs physiques pourraient constituer une entrée sur le marché. Ces médicaments antidouleurs ont été prescrits par des médecins de famille à leurs patients alors que le plan marketing (c’est à dire la fabrication ou développement du marché) allait se déployer. Les plans capitalistes rapaces ne sont pas très originaux, ils se ressemblent : dans notre cas, encouragement des médecins à prescrire abusivement et / ou à sur-prescrire au moyen d’études bidons, primes à la prescription pour les commerciaux, participation à des conférences offertes etc… Les victimes entrent dans un engrenage de consommation et de dépendance sans avoir pensé une seconde que le médecin n’agissait pas forcément pour son bien ou alors était aussi vulnérable face à la désinformation… Le tour est joué. Les plans se perfectionnent, les fabricants apprennent aux médecins les plus zélés à « convertir » les patients à tels médicaments et les gigantesques fortunes qui se constituent permettent de perpétuer le business à travers l’investissement à différents niveaux. Parce qu’en général, ces entreprises et familles propriétaires sont de grands philanthropes! Ils financent pour ne pas dire qu’ils achètent les musées, les chairs universitaires, les conférences …
En quelques chiffres, cela donne près de 400’000 morts aux USA depuis les années 2000, 70’000 en 2017. C’est la cause no 1 des décès des américains de moins de 50 ans devant les accidents de la route et les armes à feu.
Il est étonnant de constater que malgré le fait que les autorités aient identifié les médecins zélés, les réseaux de distributions (dont certain ont été démantelés), les entreprises en question, ils est pratiquement impossible de faire cessez ce business. D’ailleurs l’épidémie atteint l’Europe depuis quelques années!
Deux choses de circonstances, à retenir:
- lorsqu’il y a une controverse à propos de chiffres ou sur des médications, réfléchit de préférence avec les médecins qui dénoncent énergiquement la main mise des multinationales sur les systèmes de santé (ou même les 2 mains d’ailleurs).
- cela ne semble pas être un grand choc pour Big Pharma de détruire la vie pour quelques dollars de plus. Alors que dire de la plausibilité de l’hypothèse d’une pandémie de circonstance* dont le but est de vendre un vaccin?
On commence par une petite toxicomanie sur ordonnance médicale, et on finit avec une dictature sanitaire sur ordonnance législative. Doit-on vraiment être étonné ? (là, je reconnais un petit amalgame de provocation!)
*Une pandémie de circonstance n’est pas forcément une pure invention.