Quoi de plus ajusté pour prendre le nouveau contour de ce blog que ce témoignage de Jean-Marc qui a vu Jésus face à face. Il témoigne de manière émouvante de la Splendeur de Vie à qui ce blog veut rendre témoignage. 

Cette rencontre avec le Christ dans la circonstance d’une exposition du Saint Sacrement est une véritable merveille. Elle vient en sus des différents miracles eucharistiques car elle nous montre une superposition de la dimension spirituelle dans laquelle la Grace est agissante. Elle nous invite à renouveler notre perception et notre désir pour l’Eucharistie. En effet la nature matérielle du pain ne rend pas explicite a priori qu’il est Corps de Jésus et même corps de gloire. Ici, la dimension physique se laisse absorbée, dissoudre par la dimension spirituelle.

La Vie prend dès lors une majuscule car il n’y a plus que La Vie par la promesse de vie éternelle du Christ et présente dans la rencontre ! Il ne s’agit plus jamais de parler de ce qu’en occident nous prenons pour son contraire : la mort.

On peut constater la profonde transformation de la personne. Sa conversion est une recherche, pour se conformer à ce que le Seigneur lui demande. Il s’engage ainsi dans un ré-apprentissage de la vie et des rapports aux choses du monde. Magnifique de renversement : avant cette expérience mystique tout l’agir de Jean-Marc visait une sécurisation envers la finitude et contre la mort.

L’auteur de ce blog n’a pas vu le Christ! Mais je me laisse inspirer par ce témoignage. Le Seigneur est pour le moins « beaume au coeur ». Transcandant tout d’un Amour à peine pensable. Il transcendance la mort et toute fin. C’est alors que l’expérience presque « totale » de Jean-Marc nous renseigne sur un nouveau rapport au monde qui se construit et non pas sur le refoulement du monde, par exemple avec un abandon de ses biens.

Au contraire, les biens, et notamment la richesse et l’argent semblent devenir un nouveau vecteur dans le rapport de confiance en Dieu. Il perd sa dimension sécurisante et a une nouvelle destination universelle.

La richesse devient fausse sécurité car elle éloigne de la relation aux autres et donc de la relation au Seigneur! Cela parce que le Seigneur aime l’autre comme nous-mêmes!

La relation à l’autre est d’humilité! Par rapport aux nécessiteux, nous avons a être la parole, les yeux, les mains et le coeur que Jésus aurait s’il était là lui-même agissant. J’aime particulièrement la formule « ne pas infliger de l’aide », le mot « infliger » renvoyant à une violence qui ne dit pas son nom. Ce terme de violence, Jean-Marc le réserve pour qualifier certains aspects de notre société lorsque la course à la performance exclue autrui du lien social ou du jeu humain pour reprendre ses mots.