Petite allégorie pour rire (ou presque)

Le phénix c’est cet oiseau de feu fabuleux qui renaît de ses cendres. Au risque de prendre un peu de liberté avec la symbolique “savante” du mythe, il m’apparaît qu’il renaît de ses propres rêves, de ses désillusions, et autres déceptions vécues dans son expérience de vie.

A chacune de ses renaissances, non pas qu’il se perfectionne, mais poursuit une exploration de sa propre nature qu’il trouve dans sa manière d’embrasser la vie. Ses renaissances sont autant de nouvelles opportunités de découvertes de lui-même.

J’aime cette renaissance en négation de la thermodynamique, elle offre de voir des possibles là où, précisément, ne pourraient être vus que des fatalités et des impossibilités.

C’est bien un peu le mouvement de ma vie. Accidenté, vivant avec des douleurs chroniques transperçantes, j’ai dû changer plusieurs fois de carrière, accomplir d’autres études… et finalement, contre toutes attentes je me suis mis à explorer par la méditation mon intériorité et mes liens au monde pour consumer l’impossible qui occupait mon esprit. Et c’est cela, pour l’essentiel qui m’a guérit et me permet de revivre.

A défaut de devenir spécialiste, expert d’un domaine, j’ai embrassé différents horizons de savoirs, de la forêt aux laboratoires scientifiques jusqu’aux sciences sociales et humaines. Sans prétendre avoir tout exploré et tout acquis, j’ai découvert de beaux continents de savoirs.

La curiosité et l’avidité de connaître m’encourage à explorer ce qu’on appelle couramment la « nature humaine ». Je l’ai fait à fond durant plusieurs années et par ce projet le regard veut porter plus loin.

Ce blog et ses futures contenus ne sont pas vraiment des objectifs, mais quelques aspirations. On va y parler Santé, société, écologie, état de conscience… on va parler de méditation et de voyage c’est-à-dire un peu tout se qui permet une découverte du « Soi, magnifique et ultime.

L’émerveillement ne demande pas simplement la capacité à se laisser surprendre par la beauté du monde. C’est bien plus se laisser prendre dans sa propre profondeurs pour éprouver quelques incommensurabilités. C’est avoir offert assez d’attention et de présence à ce qui ne serait autrement qu’un “événement” pour se laisser emporter par une sorte de Grâce.

Nul besoin de choses compliquées : une balade au bord de la mer lorsque soudain vous êtes submergé par une joie absolument indescriptible presque extatique qui s’inscrit dans toutes vos cellules. Un verre d’eau posé sur la table dont les vibrations perceptibles en surface vous portent aussitôt en transe. Vous y percevez le cosmos, vous n’êtes plus que le Cosmos… sans savoir exactement ce que c’est, mais Cela Est et votre esprit en est désormais imprégné au quotidien. De transe en danse de l’esprit, votre regard sur le monde et la Terre a changé, votre façon de les habiter également.

Mon projet est ce que je souhaite à tous : un émerveillement. N’est-ce pas Gilbert Keith Chesterton qui disait :

Le monde ne mourra pas par manque de merveille mais
uniquement par manque d’émerveillement.

Ce dont je me sens capable, c’est de vous offrir cette découverte, de ce lieu de l’âme où tout devient limpide et permettra de vous émerveiller.

La question (un peu piège comme ça) est donc de savoir si vous êtes devenus quelqu’un ou, à contrario, si vous êtes fondus dans la masse.

Un peu piège, car je pense que dans l’ancien monde on répondait à cette question (qui es-tu?) en évaluant la valeur sociale du patronyme, c’est-à-dire de savoir si le nom de famille, de la lignée des Pères est synonyme de richesse et de gloire.

Je me plaît à penser que dans le nouveau monde qui vient, savoir si vous êtes quelqu’un dépende plutôt de ce que vous avez découvert de la Vie. Je pense à Margerite Yourcenar dont on sait l’aboutissement intellectuelle et social disant d’une femme à peu près inconnue « Elle m’a beaucoup appris, non seulement sur les traditions de son pays, mais encore sur la vie, je veux dire sur sa manière d’envisager la vie et de la vivre. Plus je vais et plus je constate qu’il y a ainsi des êtres dont personne presque ne saura jamais rien, ou qui sont même parfois (…) en proie à l’ironie ou aux railleurs, et qui sont tout simplement grands, ou purs. »

Je ne suis pas riche, je n’ai pas grand-choses à vendre. J’existe par la Joie à être au monde.

Être un phénix c’est faire un travail en ce sens, un travail d’individualisation et devenir Quelqu’un au sens de cet Émerveillement et c’est cela que je vous propose en éveillant le phénix en vous.

Phénix émerveillé c’est mon envie de renaître encore, de changer le monde, à la manière du Colibri faisant sa part pour éteindre l’incendie.

Le phénix s’extrait de son nid. Émerveillé par le secret de sa résurgence, magnifique, il s’envole.